Voici deux procédés de reproduction que j’affectionne particulièrement: L’eau-forte et la sérigraphie. D’une part ils demandent une certaine technique et une précision qu’il est interressant de redécouvrir aujourd’hui. D’autre part les encres et les couleurs ont une matière et une profondeur que n’égalent pas les tirages numériques.
Plus généralement, la sérigraphie est une technique d’imprimerie qui utilise des pochoirs (à l’origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support. Ces pochoirs sont obtenus à l’aide d’une émulsion sensible au UV qui durcissent les endroits exposés. Il faut prévoir autant de cadres que de couleurs et bien réflechir à l’ordre dans lequel l’appliquer.
Mes sérigraphies sortent tout droit de l’atelier “les doigts sauvages” au Fablab d’Auxerre.
L’eau-forte quand à elle une technique de gravure sur plaque de cuivre préalablement recouverte d’un vernis. Le dessin est réalisé avec une pointe sèche qui met le métal à nu. La plaque sera ensuite plongé dans un bain d’acide nitrique (eau-forte) et viendra mordre le métal des partis non protégés. Après de nombreuses étapes les impressions seront réalisées à l’aide d’une presse. Aussi, l’aquatinte est une variante pour obtenir des dégradés.
La plupart de mes gravures a été réalisée au centre d’art graphique à la “Métairie Bryère“.